Une fois n’est pas coutume, je vous propose un petit schéma.
(Cliquez dessus pour agrandir.)
Et puis de toute façon les coutumes hein.
Étiquettes : aliénation, éclatement, crise sociale, hyperchoix, instabilité, monde complexe, perte de repères, superficialité
7 avril 2010 à 22:35 |
C’est marrant parce que j’aurais volontiers inverser ta flèche du temps, de toutes façons, les apparences hein.
8 avril 2010 à 13:34 |
Pour fuir j’aurais tendance à me ranger dans la bulle verte! on appelle ça se mettre au vert non? En tout cas difficile de ne pas être d’accord avec votre schéma; même si je pense qu’il y a des periodes de retour à la « stabilité », elles sont moins longues qu’autrefois. On a de la peine à suivre, c’est aussi ça le problème.
8 avril 2010 à 23:50 |
Rhôô, épatant, Nicolaï.
En dehors du « moi exacerbé » (chus pas trop bien dans l’exacerbation, perso), je suis bien verte à l’arrivée, moi aussi…
Tssssss.
10 avril 2010 à 11:32 |
Epatant je sais pas :) Préoccupant en tout cas. Il me semble. Mais bon. Ruons-nous sur nos smartphones, plutôt. Jouons sous le soleil mais n’oublions pas la crème protectrice…
10 avril 2010 à 12:46 |
Votre syndrome de la grenade, c’est d’la bombe.
11 avril 2010 à 02:04 |
Someone please call 911…
11 avril 2010 à 14:13 |
Hyrokschéma mon amour! ;)
12 avril 2010 à 12:19 |
@Kikir1Chr. Subsistent l’humour et les jeux de maux. On est sauvés ! Champagne ! (Tonton, fais nous encore des bulles…)
13 avril 2010 à 09:55 |
Grenade ? Mais quelle grenade ? Lancée par qui ? Eclatement, oui, mais plutôt sous l’effet d’une implosion du système, qui est en train de changer de valeurs… Nous sommes dans l’œil du cyclone, le repli, l’éloignement, le délitement du lien social, c’est pour nous, parce que cette accélération et ces changements impulsés par l’ère numérique nous font perdre nos repères comme rarement (jamais ?) auparavant. Quid dans 50, 100 ans ? Ton schéma reste intéressant, et pertinent pour l’heure actuelle…
14 avril 2010 à 12:34 |
@kolbleu. Oh la grenade j’y vois juste un fruit à particules. Lance une grenade contre un mur, tu verras…
19 avril 2010 à 13:07 |
Ça fait réfléchir! Comme souvent quand je passe chez vous. Je rajouterais individualisme et égoïsme à votre dessin, dans les flèches oranges (à moins que ce soit une conséquence, c’est possible). Dans Hyrok j’avais souligné beaucoup de passages, de phrases percutantes, entre autre « plus les gens communiquent entre eux, et moins ils se voient » (ou quelque chose de ce genre)…
20 avril 2010 à 11:47 |
Eh bien tu vois, pas de smartphone ni de crème solaire pour oim, hahaha ! (L’inconscience a ses limites, quand même.) Mais je pense finalement que l’éclatement décrit aura pour conséquences, comme toujours, des solutions marginales qui se développeront en voie principale un jour (d’où rajout sur le schéma, à partir de la bulle verte, d’un chemin ascendant orné d’une bulle de re-socialisation, puis de création indépendante, puis de nouveaux systèmes de diffusion et de contacts).
Non ?
…
20 avril 2010 à 21:59 |
Ce schéma, crois-moi, cher Nicolaï, ne va durer qu’un temps…
24 avril 2010 à 08:40 |
[…] souviens-tu que NICOLAÏ LO RUSSO HYROK ROMAN, EDITIONS LEO SCHEER, aura reçu le PRIX LEO NEMO […]
24 avril 2010 à 10:54 |
Très bien vu votre diagramme, qu’on peut appliquer autant au social qu’à l’économique, et même au politique. Syndrome grenade, ou…. moulin à poivre pour les gastronomes. Les jeunes générations n’ayant pas connu la solidité, elles ressentiront moins ce que vous décrivez, ne croyez- vous pas? Comme dit au dessus, par Sophie, des slutions marginales se développent, on est bien obligé pour continuer!… les particules vont peut-être reformer le solide.
6 mai 2010 à 19:23 |
@Panoptik, Sophia, Chutney, Sophie K, … Merci de votre visite. J’essaie de « reformer le solide » comme le dit panoptik, ça prend du temps et de l’énergie, je suis donc moins souvent sur mon blog, bah, on ne peut pas tout faire hélas. Et là j’ai des choix plus urgents, des présentations à faire en juin, etc.
Donc ici ça roupille un peu.
Pour le moment, on dira que la brosse est en vacances.
See you.
14 mai 2010 à 00:14 |
Ca roupille, c’est reposant. Ca me déculpabilise de ma propre flemmitude.
Merci Nicolaï
14 mai 2010 à 21:56 |
Bientôt je pourrai vous montrer ce que je suis en train de faire en ce moment. Ce qui m’occupe. C’est vrai que « blog » ça prend beaucoup de temps en fait. Et ça rapporte pas grand chose à part de bien aimables visiteurs (ce qui est énorme me direz-vous). C’est un peu un état d’esprit, une disponibilité (pour son propre blog et aussi celui des autres – tu visites mon blog, je visite le tien, etc.) Réflexion faite, les blogs bien achalandés sont souvent des blogs tenus par des gens qui ne travaillent pas (au sens le plus basique du terme) ; retraités, rentiers, chômeurs, célibataires sans enfants, étudiants glandouilleurs, femmes (ou hommes) au foyer, pigistes au repos, etc. Tous mes amis qui ont un travail fixe (de mettons 9h à 18h) ont, me disent-ils, « largement autre chose à penser qu’à tenir un blog ». Bon.
C’est sûr que quand on travaille, qu’on a des délais à tenir, qu’on doit faire les courses, faire un brin de sport, de ménage, se tenir au courant d’un minimum d’infos, avoir une ébauche de vie sociale hors web, eh ben un blog… comment dire, c’est pas évident – je parle d’un blog où l’écriture a un peu de tenue, où il y a quelque réflexion.
Je vais tâcher quand même de faire un effort, de m’arranger, car je vous aime bien. Et écrire en ligne me manque. Il y a quelque chose de vivant, dans l’échange éventuel, que je trouve appréciable.
28 mai 2010 à 02:00 |
Eh bien, j’arrive encore plus en retard que le reste de la cavalerie. Il est très pessimiste, ce schéma, non? Remarquez, je suis assez pessimiste sur les trois E (économie, environnement, énergie), mais moins sur le grand S (société). Car enfin, en 1950 à l’époque de l’analogique et du solide, nos grands-parents ou parents entraient dans l’ère de l’abrutissement de masse par la télé, des bouchons interminables en bagnoles et congés payés, de la pollution et du bétonnage tous azimuts au nom des Trente Glorieuses triomphantes, de la course en avant nucléaire, de la manipulation marketing pour ménagère de moins de cinquante ans et autres joyeusetés. Alors certes, le niveau n’est pas spécialement brillant en 2010, mais de là à ne relever que les points négatifs et à idéaliser le passé en contrepoint…
1 juin 2010 à 10:17 |
@iPhone. Une fois n’est pas coutume : j’ai ouvert mon poste de télévision ce matin (c’était accidentel). J’ai zappé d’une chaîne à l’autre, pour voir, entre, mettons, 8h15 et 8h45. Eh bien je vais vous dire une chose mon cher iPhone : mon schéma est trop édulcoré. Sur 40 chaînes deux sont à peu près regardables. Le reste c’est du pâté de mouton sous vide. Incroyable. C’est plus que « pas spécialement brillant », c’est absolument terrifiant.
Je me suis rendu ensuite (dans la foulée) sur le blog qui nous fît nous croiser vous et moi, globalement déserté. J’ai été pris de violents maux d’estomac en moins de trois minutes de lecture. Non, je vous dis, la situation est alarmante, sans précédent.
Il serait pertinent que je modifie ce schéma beaucoup trop optimiste. Quand j’aurai un moment.
J’espère que vous allez bien.
1 juin 2010 à 11:26 |
Très bien, je vais très bien cher Nicolaï et j’espère qu’il en va de même pour vous. Je ne parviens pas à partager votre alarmisme sur l’encéphalogramme plat de nos contemporains – disons que cette très faible amplitude me semble assez constante dans l’histoire et qu’à tout prendre, l’Internet n’a pas spécialement aggravé les choses, peut-être rend-il certaines manifestations plus évidentes dans nos contrées. Mais il y a aussi plein de choses passionnantes de-ci de-là, vous le savez comme moi. La réseau n’est ni l’apocalypse ni le paradis de la pensée, juste un reflet en temps réel des innombrables agitations formant le cours des événements et de leurs représentations. C’est peut-être cette « physique et psychologie statistiques » de la société qui nous désarçonnent, vous savez la question provocatrice de Baudrillard (pourquoi y-a-t il rien plutôt que quelque chose?).
1 juin 2010 à 16:09 |
Je suis plutôt d’accord avec MonIphone, mais bon, je n’allume pas la télé entre 8h15 et 8h45, faut dire (je la balise, la télé, comme le web, d’ailleurs, avec des cailloux blancs style Petit Poucet). Et il y a désormais plein d’accès vers la merde en boîte, soigneusement colmatés, devant lesquels je file sans m’arrêter. Bref, c’est du boulot, mais nous avons encore le choix.
1 juin 2010 à 20:46 |
Oui, bon, c’est sûr, la tranche la tranche brosse à dents café au lait n’est pas la meilleure pour un jugement exhaustif. Mais ça m’a quand même sidéré cette remoulade. Et puis Sophie a raison, nous avons le choix, choisir des choses intéressantes c’est encore possible, en cherchant bien. (Fin de journée, je suis d’humeur plus modérée, vous avez noté ?) :)
Bises aux voyageurs.
1 juin 2010 à 22:58 |
Cette négativité de la part d’un être aussi positif que NLR est charmante douce et bienvenue.
Je la goûte avec délectation.
Malheureusement elle a déjà décru dans le dernier message..
La liberté (je suis contre) s’exprime aussi dans le négatif.
(douce si douce liberté)
2 juin 2010 à 10:42 |
@Krane. J’ai modéré vos deux derniers messages : ils n’apportent rien de plus que vous ne dites dans le premier. Merci de votre passage et bonne journée à vous.
Anecdote du jour : la marque du fabriquant de fringues pas chers Zara a sorti voila déjà deux ans (j’étais même pas au courant) une marque « anti-H&M » : Stradivarius.
Stradivarius ! Je demande à une vendeuse ce que veut dire Stradivarius. « Euh… vêtements en latin ? ». Une collègue à la rescousse : « C’est dans Asterix non ? » Merci mesdemoiselles.
Bientôt dans nos rayons :
« Beethoven » nouveau pâté pour chats by Nestlé.
La lessive « Malevitch » spécial mouchoirs, pour un blanc vraiment blanc, chez Unilever.
Hoover sort le « Béjart balai », aspirateur-miracle.
Etc.
L’art ne meurt jamais.
(PS : un indomptable bug transforme tous les guillemets en double-guillemets sur l’ensemble de ce blog. Les observateurs l’auront noté. Je vais voir ce que je peux faire, c’est gênant.)
2 juin 2010 à 15:04 |
« oui »
4 juin 2010 à 00:41 |
Hahaha ! T’ends, « j’essaye », on verra…
Bon, sinon, nous avaient djà fait le coup avec Ajax, qui était un héros d’Homère avant de devenir lessive (les lois de la réincarnation sont cruelles) et pas mal d’autres… As-tu remarqué aussi que récemment, les « penseurs » de chez Citroën et de chez Renault (ou alors c’est le même, va savoir !) ont décidé de se passer d’article (pour le faire, l’article) dans la pub ? Si on suivait ces génies, ça donnerait, dans le réel :
– Tu prends Citroën C4 pour aller chez ton père ?
– Ah non, je prends Renault Scénic ! Mais j’irais bien avec Porsche, hein, note bien. Et toi ?
– Ah ben moi, je vais prendre bus pour choper train, c’est plus simple, et je laisserai vélo devant maison.
…
Pfff. Chus fatiguée, parfois. demain, téloche à 8h15, ça va me remonter en foutant de mauvais poil tout bien comme toi.
:0)
4 juin 2010 à 22:31 |
[…] NICOLAÏ LO RUSSO HYROK ROMAN, EDITIONS LEO SCHEER, aura reçu le PRIX LEO NEMO 2010 Au fait, la” Revue Littéraire n° 44 “est parue, avec un extrait de LEO NEMO L’ETERNITE ROMAN. […]
9 juin 2010 à 22:21 |
Dégradation radicale de l’idée du « prochain », ces saloperies de média font tout pour te dégoûter de ton prochain.
Ils ont peut être raison après tout.
Ils se placent dans le sein du général: c’est trop facile.
Au sein du particulier (l’ultra minable indicible) ce qu’ils évoquent est impossible.
Mais oui! c’est impossible !
C’est bien parce que c’est impossible qu’ils peuvent faire leur business en se situant au niveau du général…
17 juin 2010 à 11:53 |
Un petit bonjour en passant, cher Nicolaï, je me demandais ce que vous mijotez… Une suite à Hyrok? La surprise de l’été? En espérant, comme vous dites, que « l’art ne meurt jamais »! (bien ri au « Béjart Balai »…)
19 juin 2010 à 12:35 |
@Chutney & Co. Merci de votre passage. Je suis accaparé par mon atelier de résidence au Cent, et plus particulièrement par l’avancement de mon projet SIX MILLIONS. Des nouvelles bientôt. En attendant, et comme la Houellebecqmania déboule, une petite nouvelle que j’avais commise il y a quelques temps déjà, que je remets au goût du jour. Ce week-end en ligne, promis.
Quant à la « suite » de HYROK, c’est pas pour cette année (s’il devait y avoir une suite) ; mais j’observe, je prends des notes, j’accumule de la matière. Période d’écriture prévue pour 2011, en parallèle avec la construction du site web et la recherche de lieu pour SIX MILLIONS. De quoi s’occuper…
20 juin 2010 à 18:33 |
Il est piquant de constater combien l’équipe de France de foute illustre à merveille ce schéma – un cas d’école. Il y a bien de l’éclatement dans l’air. Bam !
25 avril 2013 à 08:53 |
Hyrok, la suite, on l’attend… Salut Nicolaï !
13 mai 2013 à 10:27 |
Encore un peu de patience. Mais ça viendra, sûr ; je commence à avoir la matière, et l’envie qui revient sérieusement. Juste que le temps est ce qu’il est : rapide et de plus en plus rare :) A bientôt cher Claude et merci à toi.
18 avril 2014 à 14:55 |
[…] souviens-tu que NICOLAÏ LO RUSSO HYROK ROMAN, ÉDITIONS LEO SCHEER, aura reçu le PRIX LEO NEMO […]
28 avril 2014 à 08:56 |
[…] souviens-tu que NICOLAÏ LO RUSSO HYROK ROMAN, EDITIONS LEO SCHEER, aura reçu le PRIX LEO NEMO 2010? Au fait, la” Revue […]
2 mai 2014 à 13:38 |
[…] est sûr que NICOLAÏ LO RUSSO HYROK ROMAN, ÉDITIONS LEO SCHEER, aura reçu le PRIX LEO NEMO 2010. Au fait, la Revue […]