HYROK, la soirée

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Sam Neill dans « Possession » (A. Zulawski)

Il y aura peu de soirées consacrées à HYROK. Il y en aura sans doute qu’une. Il faut dire que ce livre s’accommode assez mal du tumulte et des mondanités. Il n’est pas trop fait pour ça, même qu’il s’en détourne par nature. Ceux qui l’ont lu comprendront. Il n’est ni spécialement glamour, ni très fun, ni très drôle ce livre. Mais il est vrai. C’est un livre de passion authentique, de fièvre et de sang. Un cristal sombre.
Dans le cadre de ma résidence de plasticien au CENT cette année, j’ai l’occasion de parler de mon travail, et notamment de ce premier « forfait littéraire », sorti en octobre dernier chez Léo Scheer dans la collection M@nuscrits (voir ci-contre).

J’ai le grand plaisir de vous inviter le jeudi 11 mars à 19h30 à une soirée autour de l’expérience M@nuscrits et de HYROK, présentés par mon éditeur. C’est ouvert à tous. Suivre ce lien-ci pour les détails (scrollez jusqu’au 11 mars).

Ajout du 4 mars :

Il y aura quelques lectures de passages choisis, et à ce titre je me demandais qui pourrait m’aider à lire. C’est toujours difficile d’être seul avec son livre. Et puis, miracle, la semaine dernière une rencontre s’est faite, avec une lectrice extraordinaire telle qu’on peut en souhaiter à tout auteur. Cette lectrice, qui prendra la parole jeudi à mes côtés, se nomme Christiane Parrat. Grande dame de l’éducation nationale, jeune retraitée aujourd’hui, et qui est tombé sur HYROK par un hasard comme il en arrive parfois. Par l’intermédiaire du blog-almanach de LEO NEMO (dont ont peut lire quelques extraits du livre dans le dernier numéro de la Revue Littéraire.)

Le début de cette rencontre s’est fait ICI. Certains l’ont peut-être déjà suivie.

Il y a quelques jours, elle m’envoie un mail, que je reproduis ici, avec son autorisation :

« J’ai traversé cet après-midi dans la douceur une relecture de votre beau livre. Libérée du suspens, je butine le langage, ses transformations. Il devient de plus en plus haletant suivant le rien qui approche, le blanc…
Vous avez fait une exploration des langages actuels formidablement écrite. Ne connaissant ni le langage codé des sms (j’en envoie mais rédigés), les tchats (ça je ne connais pas) les décryptages d’enregistrements (pas facile ! et excellemment rendus) puis la narration au plus près de la langue parlée mais riche, colorée, vacharde, lyrique (parfois je sentais comme du Céline et son Bardamu mais aussi un Buster Keaton, mélancolique et naïf). Vous êtes un caméléon, un homme orchestre, un ventriloque ! et au fil des pages vous tressez ces vies. Je pense à Mulholland Drive de David Lynch, presque un polar un peu onirique et glaçant et tendre. Un rêve qui double une bien triste réalité et une espérance inouïe avec cet enfant-adulte qui raconte l’histoire de ceux qui n’ont jamais pu connaître ce statut de parents. Je n’ai pas tout élucidé encore. Rentrer dans votre univers n’est pas simple car vos personnages comme les escargots sont tiraillés entre des désirs contraires ou leur destin les coince dans ce globe d’envie qu’ils ne peuvent atteindre ! Cela ressemble parfois à un cauchemar, à la poisse, au destin. Ce livre m’hypnotise. Je me laisse guider sans trop me poser de questions.
J’aime ce que vous écrivez de l’écriture.
J’aime cette enfance en vous perceptible par cet « ange blanc ».
Voilà.
Encore merci et pour ce livre et pour m’avoir accueillie avec mes mots à la va-com’-j’te-pousse…
amicalement,
Christiane »

Je suis particulièrement heureux d’accueillir Christiane jeudi parmi nous, c’est un grand cadeau qu’elle me fait là.

J’en profite pour remercier ici tous ceux qui m’ont soutenu depuis le début dans cette difficile entreprise qui est d’essayer de faire exister un premier livre. Ceux aussi qui l’ont aimé, bien sûr,  me l’ont dit avec des mots formidables et qui, pour certains qui le peuvent, me font la gentillesse de venir jeudi. MERCI.

Quant à ceux qui ne l’ont pas aimé, ou s’en sont détourné, merci aussi, ça compte, je tâcherai d’être moins mauvais la prochaine fois.

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43 Réponses to “HYROK, la soirée”

  1. =§ :o)= fanfreluche Says:

    Si vous saviez combien je suis (narcissiquement) contente pour vous, cher Nicolas von Russo ! §(*.*)§
    PS : j’ai mis un certain temps á comprendre, mais bon…

  2. christiane Says:

    maintenant, le livre est sage. Il a rejoint ma flottille de bateaux en papier. A quai dans ma bibliothèque de livres aimés. Là, à portée de la main. C’est le temps du mûrissement de sa parole. Cette emprise des mots qui reste, le livre refermé. Ce souvenir diffus fait de la langue de l’auteur, de l’histoire, de la mémoire des mains sur le papier, de la lumière qui changeait pendant la lecture (rai de soleil du matin ou veilleuse du soir ou encore bruit de la pluie sur les vitres). C’est sa note. Votre livre est une profonde blessure. La double blessure d’un amour toujours en retard sur la joie et celui du monde des autres qui rend parfois si désespérée la création. J’ai regardé à nouveau la vidéo. En fin de compte vous n’êtes pas si mal que ça pour en parler. Cette pudeur qui vous fait tourner autour est émouvante. Ce doit être difficile de parler de son livre. Ce doit être presque impossible : trop d’amour, trop de chagrin de s’en être séparé..; Merci , Nicolaï pour cet immense cadeau : votre livre, votre HYROK. Cooly cool ! comme dirait Vio !

  3. Virginie Says:

    La bête sort du virtuel, enfin!

  4. Marie Says:

    Cher Nicolaï; j’essaierai d’y être. Pour vous et votre roman. Si tout se goupille bien, je viens bras dessus-dessous avec Cécile D.

  5. Nicolaï Lo Russo Says:

    Ah merci, merci à toutes. Goupillons oui ! sortons du virtuel, tout à fait ! Marie et Cécile ??? en chair et en os à moelle ? C’est gentil ! Va falloir que je me fasse beau alors, ça va pas être facile. Et que je sente bon.

  6. Marie Says:

    Ne m’en parlez pas; pour sentir bon, ça va j’ai mes réserves de super sent- bon, mais les fringues ? Faut-il opter pour le style sobre, ou baba cool, (on va éviter la robe à fleurs) pour se montrer devant des huiles de St Germain…une bonne burka des fois, ça aide, hahah; c’est de mauvais goût, oui je sais ^^

  7. Vallombreuse Says:

    Nicolaï, impossible pour moi d’assister à votre soirée, je ne serai pas sur Paris (mais je serai avec vous en pensée!) .
    Le choix de l’image ci-dessus est violent mais très bon, il résume bien votre roman (le regard mi perdu mi-écrasé de cet homme surtout), même si pour ma part ce livre « sombre » comme vous dites m’a fait rire plusieurs fois, et de bon coeur. Attention de ne pas le « vendre » comme trop sombre non plus, il fourmille d’un tas de choses positives! mais vous savez sans doute ce que vous avez à faire…
    Comme Christiane, votre livre siège en bonne place dans ma bibliothèque, et il n’est pas prêt de la quitter. Je vous souhaite une soirée très réussie!

  8. christiane Says:

    oui, cent fois oui, Vallombreuse, j’ai ri aussi plusieurs fois de bon coeur. Les textes de fleur sont irrésistibles ainsi que d’autres situations très proches d’un Buster Keaton. Mélancolie et sourire. Pas d’sa faute si Louison n’a plus qu’une chose obscure à mettre dans sa valise pour partir en voyage…

  9. Sophie K. Says:

    Ça roule, ma foi. :0)
    Je vais donc tenter de sortir de ma propre coquille pour te saluer (j’ai fait comme Christiane et Vallombreuse, Hyrok est en bonne place in ze biblio, bizarrement sis entre Hammett et Edgar Poe, je ne range pas en ordre alphabétique, plus assez de place pour…)

  10. Nestor Burma Says:

    Faut-il venir ?
    Faut-il avoir lu Hyrok au préalable ?
    (je ne réserve pas de place particulière à ce volume, ma bibliothèque est trop envahissante, pour le moment Hyrok est resté au bureau).
    Qu’est-ce qu’on boit ?
    Et quand boit-on ?

  11. Nicolaï Lo Russo Says:

    Dress code : soyez vous-même. C’est pas les Césars ;-)

    @tous : merci de cette gentillesse, et bienvenue à la soirée !

    @Nestor : Pas nécessaire d’avoir lu HYROK bien sûr ! (on parlera aussi, lors de cette soirée, de certaines nouvelles options d’édition, développées entre autres par la maison Léo Scheer.)

    Y aura à boire et à grignoter. Comme dans toutes les soirées de ce type, j’imagine :-)

  12. le koala Says:

    Cool ! S’il ne faut pas forcément avoir lu le livre, je pourai peut-être venir. Dans le doute je fermerai ma petite gueule de marsupial, et voilà tout. Parler de ce que je n’ai pas lu ne me dérange pas d’habitude, mais tout de même pas avec les livres des bons camarades du web, y’a des limites. Puis ce serait une occasion de voir Marie.
    Félicitations une nouvelle fois NLR.

  13. Nicolaï Lo Russo Says:

    @koala. J’ai envie de dire : venez d’autant plus si vous n’avez pas lu le livre.

    Merci Koa !

  14. Carole Says:

    Bon, moi je me tâte à cause de la sortie du livre de Benoït à Lille, « quatorze façons… » mais je déciderai au dernier moment, comme d’hab’ ça serait cool aussi de rencontrer Marie, le Koala… Bises !!!

  15. Marie Says:

    Si cette soirée me permettait de rencontrer Koala et Carole, en direct live, ce serait la cerise sur le gâteau à la crème;)

  16. Zoë Says:

    A bas le centralisme parisien ! La province du côté de Toulouse, c’est bien aussi. Moi je l’ai lu, j’ai ri, j’ai frémi, Fleur et Louison sont comme deux copains que j’aurais dans une autre ville. Sauf que Louison, ce Pierrot fou s’est fait. Ah merdre, faut pas dévoiler la fin. Alors bonne sauterie. Je nomme Sophie K comme ambassadrice de bisous

  17. Sophie K. Says:

    Dès que je serai guérie de ma grippe, j’ambassaderai un max, promis ! :)

  18. Gondolfo Says:

    Allez Nicolai, je suis convaincu et je viens aussi. Mais j’espère que le Koala va se tenir bien pour une fois…A pluche donc.

  19. Nicolaï Lo Russo Says:

    MERCI, à jeudi ! (et tout à fait d’accord avec Toulouse, Nantes, Lille, Pau, Montluçon, Chenevière-les-Gonarches, c’est bien aussi !)

    Sophie, soigne-toi bien !

  20. Cécile de Quoide9 Says:

    Ma première visite édifiante sur le blog de Léo Scheer m’aura au moins permis d’entendre parler de Hyrok et ce que je lis à propos de ce livre et de son exploration du langage et des formes actuelles de communication attise ma curiosité.
    Hélas je ne suis pas disponible le 11/03 (pas avant 20h30 ou 21h en tout cas) sinon je serais venue avec plaisir à cette soirée-découverte.

  21. Nicolaï Lo Russo Says:

    @Cécile de Quoide9. Votre intervention sur le fil chez les ELS était très pertinente, merci. C’est pas toujours comme ça sur le blog mais là… Bref.

    Pour HYROK, votre curiosité est la bienvenue. Dommage pour la soirée oui, en tout cas le début, mais si vous venez vers 20H30, voire 21H, il y aura toujours de quoi faire. Ne serait-ce que de boire un verre ! (Il y a toujours du retard, vous savez.)

  22. christiane Says:

    Ce qui est important c’est que cet auteur, Nicolaï Lo Russo, rencontre ses lecteurs… D’ailleurs, peut-être qu’un(e) autre lecteur(rice) lui fera le cadeau de lire, aussi, un passage du livre qu’il(elle) aura particulièrement aimé. C’est tout simple, sans tralala. On a aimé ce grand beau livre et on lui fait savoir. Et ceux qui ne l’ont pas encore lu vont tellement avoir envie de le lire !!! c’est cela qui est important. Après chacun rentre dans le silence et la discrétion de l’anonymat qui convient à la lecture profonde d’un livre aimé.

  23. Cécile de Quoide9 Says:

    Si l’atelier auquel je participerai à partir de 18h30 me le permet, je viendrai volontiers ensuite…

  24. Marco Says:

    J-2…
    Comme tu t’en doutes, Nicolaï, si j’habitais Paris, j’abandonnerais sans hésiter femme et enfants, le temps d’une soirée hyrokienne. Bon là, à quelques centaines de kilomètres près, ça va être un poil difficile.
    Donc salue pour moi les gens que j’aime bien (ça doit faire à peu près deux personnes _ nan! donne mon bonsoir à tous ces canaillous réunis IRL (= Into Rascoli Louison)). Essayez d’être plus raisonnables que Sam Neill, quand même :)

  25. Sophia-Maïté Ray Says:

    Je suis repartie vers Papeete, c’est loin de tout Papeete, sauf de Papeete, Zarmo m’a dit n’avoir pas reçu de coup de fil de ta part, je pense qu’il ne va pas se déplacer cette-fois ci, mais tu salues ce cher Léo Scheer, & si tu peux, tu lui dis, au passage qu’il ne faut pas d’accent ni sur LEO, ni sur NEMO, ni sur a priori, tous ces mots venant du latin, en tout cas je te remets solennellement le PRIX LEO NEMO 2010, virtuellement réel, ou réellement virtuel, je bne sais plus où j’en suis avec cette affaire, tu embrasses fort Christiane, lectrice superbe que nous avons en commun.
    Je t’embrasse
    Haut(s) le(s) coeur(s)!

  26. christiane Says:

    Pour Nicolaï
    pour Leo Nemo-Zarmo et pour Sophia-Maïté et pour les amis que je ne connais pas et qui seront jeudi à la soirée HYROK
    ben voilà
    je ne pourrai pas être là , des urgences vraiment urgentes ce matin ! ça déboule comme les mauvaises nouvelles et là , il faut relever les manches et aller au charbon.
    Alors vous allez vous régaler. Nicolaï lit son roman comme personne. Il devient , le temps de lire, un peu de ses personnages.
    Je le redis, haut et clair : ce livre est superbe ! achetez-le, lisez-le, prenez le temps. Entrez sans avoir peur dans ce beau livre lourd, dense, cruel et léger, comme la vie. Vous ne le regretterez pas. Désolée de vous faire faux bond mais là il fallait faire un choix et j’ai misé sur la situation fragile…
    Bises à tous et très bonne soirée
    une amie des livres, de ce genre de livre.

  27. ludivine.franck Says:

    Je découvre tard votre annonce, j’ai absolument envie de venir écouter les extraits. Et encore bravo!

  28. Nicolaï Lo Russo Says:

    @Marco. Oui, dommage, je t’aurais volontiers serré la pince (autour d’un amuse-gueule au crabe hi hi), mais je me disais bien :) Je passerai anyway tes salutations aux « zamis ».

    @Sophia-Maïté Ray. Quel voyage ! LEO NEMO, j’ai essayé de le joindre mais j’ai PAS le bon numero. Faut qu’il me contacte par mail (Zarmo ?) Et merci pour ta bienveillance ! vive le soleil polynésique ! (rien à voir avec le polynésien, enveloppé de brume). OK, je transmettrai, pour le reste.

    @ludivine.frank. Bienvenue à la soirée, il n’est jamais trop tard, puisque c’est demain. Votre enthousiasme me va droit au coeur.

    @christiane. Ha, ma foi, c’est la vie, ça arrive, ce sont les impondérables avec lesquels il faut compter, hélas. Bon courage pour cette adversité — j’espère sans trop de gravité, vous me direz… — et merci pour vos lignes toujours agréables. Vous allez me manquer demain, mais je vais tâcher d’être digne de ce que vous pensez d’HYROK, et de ma manière de le faire passer. Exercice moins facile, sans doute, en présence d’un « public ».

  29. Cécile D. Says:

    ben .. quand même Christiane, oui, dommage ! j’étais curieuse et enthousiaste de pouvoir rencontrer une lectrice si talentueuse! Quand Nicolaï lira son extrait, c’est sûr que je penserai à vous! *_*

  30. =§ :o)= fanfreluche déguisée en Serpentin coloré... Says:

    Il est exactement 22 heures 40 minutes, et mon sens de « sérendipité » m’informe que la soirée HYROK se déroule á merveille ! §(*o*)§

  31. Gondolfo Says:

    Merci à Nicolai et aux organisateurs pour cette soirée. Il y avait de beaux mots et un vrai partage.

    NB qui n’a rien à voir : le CENT une belle découverte aussi (surtout pour les rues-à-voir-au-travers-d’un-verre-ballon de miss Boston) mais un mot à leur apprendre d’urgence : désamiantage !

  32. Stalker Says:

    Excellente soirée, oui, mon cher Nicolaï, qui fut bien évidemment la tienne, malgré le fait que Léo Scheer a bien trop longtemps monopolisé la parole (heureusement, j’ai filé à l’anglaise à ce moment-là discuter avec Nic, Rip et Knight, eux aussi visiblement peu intéressés) après la belle lecture d’Hyrok, pour finalement ne strictement rien nous apprendre sur M@nuscrits, si ce n’est que c’est une aventure formidaaaaaaaable.
    Amitiés.

  33. le koala Says:

    Je suis navré, finalement je n’ai pas pu venir à cause d’une obligation familiale hélas incontournable (sauf à abandonner mon rejeton fraîchement pondu chez une garde d’enfant revêche d’allure ukrainienne). J’espère que tout s’est bien passé, je n’en doute d’ailleurs pas. Bientôt un p’tit compte-rendu ?… Est-ce que Leo Scheer s’est déchaîné verbalement – et non plus virtuellement – contre les lecteurs de chez Wrath ? D’autres éditeurs déguisés en « wanabis » en ont-ils profité pour t’approcher fourbement ? Hyrok va-t-il être adapté pour la télévision suisse-romande ? Je piaffe !

  34. christiane Says:

    Voilà j’y suis dans le blanc pays de neige et de froidure. Là de l’autre côté des choses. J’ai apporté une miche de pain, ai rentré quelques bûches. Le feu est là, présence suffisante pour attendre la fonte de cette serre de solitude.
    Donc, je vous lis, profitant du réseau électrique vacillant. La soirée semble avoir été chaleureuse et douce. Avec des amis…que j’aurais bien aimé connaître….
    J’imagine la voix chaude de Nicolaï sur les cinq passages qu’il avait choisis. Nous avions eu la chance de nous rencontrer dans son vaisseau spatial à Paris avec sa jolie cosmonaute. Je lui avais lu le passage que j’aurais aimé lire : Louison sur la plage…haletant dans une marche ralentie par le sable, dévidant ses pensées sur son petit dictaphone… Un regard sur la mer, un sur sa vie et ses mensonges, un autre sur cet amour qui le brûle…
    Mais je n’ai pu venir.
    Il fallait apporter le pain, un petit vin vif bien charpenté , rentrer du bois pour le feu. Puis attendre comme les gens d’ici que la montagne redevienne calme et offerte à la fonte des neiges puis aux fleurs et à l’herbe. Les bêtes comme les vieux sont au sage des maisons et des étables dans l’odeur familière des choses de l’hiver.
    Il y aura une autre fête, un autre soir et je viendrai partager l’odeur de l’encre.
    Amitiés à tous et grand partage avec Nicolaï.

  35. Marie Says:

    @Christiane: Nicolaï vous a évoquée, vous faisiez partie d’une certaine façon de la soirée. Belle lecture dans un bel endroit, et le plaisir de partager avec les autres: amis de NLR, auteurs, blogueurs, etc…

  36. ludivine.franck Says:

    Vous auriez dû venir Koala le discours de Léo Scheer donnait à réfléchir, il paraît qu’il y avait des Rip, des Nic et de Knight à la soirée qui n’écoutaient pas, ils avaient filé à l’anglaise avec Stalker, eh bien Léo Scheer a dit ceci: je publie la personne ou bien l’homme invisible. C’était assez mystérieux, Nicolaï était là en chair et en os, il avait lu des extraits de son livre, le directeur littéraire a dit que l’homme invisible était peut-être dans l’assistance.

  37. Cécile D. Says:

    Encore merci Nicolaï pour cette belle soirée très réussie! Râvie de vous avoir rencontré dans votre « lieu » où je pense d’autres riches aventures vous attendent. Maintenant je vais, grâce à vous, pouvoir aller à la rencontre de Louison! *_*

  38. Sonia Winterfeld Says:

    L’homme invisible d’une plaine ?

  39. christiane Says:

    L’homme invisible… un pas de deux…

  40. Sonia Winterfeld Says:

    Rien que de deux ?

  41. christiane Says:

    Entre le livre et nous lecteurs, entre le livre et l’éditeur, entre le manuscrit et l’écrivain, entre l’écrivain et le lecteur, entre l’homme et l’écrivain, tant de mystérieux accords et refus. Qui est qui ? Le mensonge est parfois plus vrai que la vérité car il est survie. Alors accepter l’inconnaissance, le doute, le mirage, le deux, le multiple , la parole fragmentée et semée pour qu’elle demeure, vivante et folle évadée de son scaphandre de solitude. J’aime la générosité de Nicolaï…
    Il va falloir que je découvre ce langage qu’il tend vers nous, du bord des yeux et de l’objectif. Quand je l’ai rencontré j’ai senti le travail du regard qui sonde au-delà des mots cet univers de l’innommable. Il est plume…, donc, mais pas seulement , cela j’en suis certaine !

  42. Sophie K. Says:

    Encore merci pour cette soirée, Nicolaï. J’étais très contente de vous voir tous et de connaître un peu tes proches (c’était très sympa). Et la lecture à voix haute de ces passages a souligné, de façon lumineuse, la qualité de ton écriture…
    :0)

  43. =& : o)-- Says:

    Sur ma tête, un autre compte rendu !

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