Slip d’artiste ; env. 2000 ans ap. J-C. ©Musée de la Disparition.
C’est une prise de conscience toute récente et personnelle de la vétusté du mot « artiste » qui est à l’origine de ce billet. Ce n’est pourtant pas rien comme mot : ARTISTE ! Magicien des clairs-obscurs ! Mille formes, mille couleurs, palette infinie ! Prince des nuances ! Artiste ! Fais nous rêver encore, lance-toi dans l’azur avant que le temps soit vieux !
L’UNESCO, dans sa Recommandation relative à la condition de l’artiste (adoptée à Belgrade, le 27 octobre 1980), en donne la définition suivante, internationale : « On entend par artiste toute personne qui crée ou participe par son interprétation à la création ou à la recréation d’œuvres d’art, qui considère sa création artistique comme un élément essentiel de sa vie, qui ainsi contribue au développement de l’art et de la culture, et qui est reconnue ou cherche à être reconnue en tant qu’artiste, qu’elle soit liée ou non par une relation de travail ou d’association quelconque. »
Une bien belle définition.
Depuis un certain nombre d’années, et en ce qui concerne modestement nos gauloises latitudes, je sentais pourtant que ce joli mot ne fleurait ni la première fraîcheur, ni la nouveauté, qu’il y avait même un côté désuet dans ce vocable, mais là, avec ce qui va suivre et que je vais vous conter, j’ai pris en pleine face tout le redoutable, le funeste, que recèle cet « artiste » pourtant séculaire et bien arrimé à tous les dictionnaires.
Voyons donc cela.
Il y a une semaine, dans le cadre de mon projet SIX MILLIONS (dont j’en suis à établir le délicat budget prévisionnel), je sélectionne, puis contacte quelques boîtes de web design susceptibles de me fournir un devis pour un site de financement participatif (je n’entrerai pas ici dans les détails). Le mail que je leur adresse, un mail bien fourni et complet, commence, après les politesses d’usage, par « Artiste plasticien résidant à Paris, je suis porteur d’un projet d’une certaine ampleur et je suis à la recherche de… etc. etc. … »
Stop ! Stop ! Grosse erreur ! Il y en a même déjà deux, d’erreurs !… Stop !
Première erreur (sur laquelle on ne s’attardera pas) : quand on s’adresse pour un appel d’offres à une entreprise moyenne à grande (genre qui s’occupe du site web du centre Pompidou ou du musée Machin…), on ne dit jamais « je ». Jamais. Verboten. On dit « nous ». Oui : nous sommes à la recherche. « Nous » ça fait équipe, ça rassure. Les gens isolés, les lonely maquisards, les petits demandeurs à la voix frêle, ils n’aiment pas ; ils vous regardent de haut (et encore, d’un air distrait). David ne s’adresse pas à Goliath, ça ne se fait pas. C’est perdu d’avance. Une entreprise fait appel à une autre, point barre, seul schéma possible dans les business relations. Ce peut être une association, un comité, une société, peu importe, mais un groupe ; si vous n’avez pas de « groupe » autour de vous, faites mine d’en avoir un, d’en inventer un, car si c’est juste pour vous, vous ne serez pas crédible. A moins bien sûr que vous soyez Jeff Koons, Frank Ribery, ou Léa Seydoux, enfin vous voyez. (Artistes indépendants et méconnus, prenez donc des notes.)
Seconde erreur (qui fait l’objet principal du billet) : l’emploi du mot « artiste ». Halala, quelle vilaine bourde. Impardonnable ! À « Artiste plasticien » le mec a déjà décroché. Poubelle. Dingue hein ?! J’en veux pour preuve accablante ce bref dialogue que j’ai eu avec le responsable d’une boîte qui s’occupe de gros sites dans le secteur de l’humanitaire et du financement participatif – ce que je cherche ; je rappelais car mon mail demeurait sans réponse depuis cinq jours. J’ai vite compris pourquoi.
(Après un ou deux barrages de secrétaires, le « responsable » prend l’appel…)
– Oui ?
– Monsieur Dussol ?
– Oui.
– Nicolaï Lo Russo. Bonjour. Je viens un peu aux nouvelles suite à mon envoi d’un mail qu’une de vos assistantes m’a dit vous avoir réexpédié il y a quelques jours…
– Ouais. C’était quoi déjà ?
– Un premier contact… Une demande de devis pour un site d’une certaine importance… Un site culturel multilingue avec options de micro-payement, immersion 3D, tout ça…
– Mmm.
– Ça vous dit quelque chose alors ?… Il s’agit d’un projet inédit de mémorial pour la Shoah… Je vous ai fait la demande jeudi dernier, avec même le dossier en pièce jointe et…
– Vous êtes qui vous dites ?
– Nicolaï Lo Russo…
– Vous êtes une entreprise ? Une collectivité ?
– Oui je… enfin non pas exactement… Je suis moi-même artiste… artiste plasticien et je…
– Ah d’accord… Ecoutez, nous n’allons pas donner suite.
– Pardon ?
– Navré, ça ne nous intéresse pas. Bonne chance à vous.
(Clac ! Le type raccroche…)
– …
Eh oui ça existe, c’est pas de la fiction. Ça s’est passé comme ça, quasi au mot près. Le type a pour ainsi dire réagi allergiquement au mot « artiste ». Un peu comme s’il avait un morceau de caca collé au combiné. Pouah !
D’où mon questionnement.
J’ai donc interrogé mon entourage immédiat, leur demandant ce que pour eux le mot « artiste » évoquait, quelle image ça appelait spontanément dans leur esprit…
Quelques réactions, remarquables :
« un mec dans la rue, qui jongle » ;
« un squatt » ;
« libre, cool, parfois prise de tête, dans son monde quoi… » ;
« l’odeur de la peinture à l’huile » ;
« un funambule, il essaie de rester sur le fil » ;
« pas quelqu’un en costard en tout cas, plutôt coloré, avec des fringues pas repassées… »
« qu’a pas de thune mais il s’en fout il crée » (Nous y voilà… Je me disais bien.)
Le Dieu Argent donc ; coupable absence. Je n’ai certes pas procédé à un sondage en bonne et due forme, mais c’est naturellement qu’a été dessinée une image un peu sépia, romantique, celle de l’artiste pauvre, vaguement givré, qui va de soupente en soupente avec ses vieux pinceaux ou son saxo. Le Rmiste quoi. Le marionnettiste qui bricole. Je pensais que ça avait un peu évolué mais non.
Alors c’est sûr que l’ami Dussol, avec son entreprise hi-tech au capital de 1,5mio d’euros, quand il m’a vu arriver, qui plus est en solo, il devait pas trop se frotter les mains… Evidemment il n’a pas voulu perdre dix secondes de plus en ma charmante compagnie (son temps étant de l’argent), et il a raccroché aussi sec. Clac ! Des claques !
Donc « artiste » serait un mot tabou. Le mot à ne pas prononcer, le mot qui pue du bec. Dans un bar de Ménilmontant ça passe, mais au téléphone avec un patron ou pour une demande de crédit alors là… Faut utiliser d’autres mots coco, y a rien à faire. (Notons que pour un plan drague aussi, à part une groupie de passage c’est pas terrible non plus, « artiste », surtout si la fille – une trentenaire chic mettons – à envie de s’installer dans une relation dite « stable et équilibrante »…)
Sont parfois admis (sur la pointe des pieds) : « concepteur » ; « performer » ; « directeur créatif » ; « réalisateur » ; « plasticien » (sans « artiste » devant ! attention !) ; « image maker » (surtout pas « photographe », mot également en perdition…) ; « sound designer » ou « compositeur » (surtout pas « musicien », ça sonne trop « barde d’Astérix » ces temps-ci)… « Romancier » ça va encore, « écrivain » est sur la sellette…
Mais « artiste » non, c’est terminé. Range tes pinceaux camarade.
D’ailleurs, à y réfléchir, la « Maison des Artistes », honorable administration créée en 1952 où cotisent les férus de la térébenthine et du poil de martre, devrait songer à revoir sa dénomination. Là on imagine facilement une sorte de masure lézardée et humide, odeur de vernis et de salpêtre mêlés, où traînent des canettes de 8°6 défoncées… Ça ne fait pas sérieux du tout pour une maison qui délivre le statut « officiel » d’artiste. « La Cabane de la Barbouille » tant qu’on y est ! Non, ce qu’il faudrait c’est : « Le Bureau des Créateurs », autrement plus dynamique et moderne ! – quoiqu’inexact. Nous sommes en 2011 voyons, il faut dépoussiérer les mots. (Ah ? Attendez… On me dit dans l’oreillette que plus de 11.000 artistes sont au RSA dans Paris intra-muros (source INSEE). Ben dis donc. Je commence à comprendre l’ami Dussol…)
Parce qu’avant la Crise c’était tout autre chose ; en octobre 2006 par exemple, on pouvait lire dans le Nouvel Obs : « Fini le mythe de l’artiste famélique, un vent de folie fait décoller les prix des oeuvres contemporaines. La cote de peintres peu connus dépasse parfois le million d’euros. Certains artistes deviennent de vrais hommes d’affaires, les galeries font florès. Et les nouveaux millionnaires russes, chinois ou indiens qui se ruent sur ce marché font aussi flamber les prix de leurs jeunes créateurs. »
Les temps changent n’est-ce pas ? Maintenant de toute façon tout le monde est « artiste », alors c’est sûr que ça perd un peu de sa superbe ce mot. De son brillant. L’artiste c’est le type qui trifouille avec son ordi et photoshop, tu vois. Qui fait des petits tirages sur son Epson A3+ hors d’âge, tout ça. Puis qui fait les « Marché d’Art Contemporain » les dimanche aux beaux jours, où il essaie de placer ses chefs-d’oeuvre bien encadrés (BHV, 25 €, marie-louise incluse). Coup de rouge et sandwich au pâté. Parfois un accordéon, au loin. On est bien hein Françoise. On est bien.
En fait je commence à bien l’aimer ce Dussol. Tu sais qu’t’as raison mon petit père ? J’aurais jamais dû te dire que j’étais « artiste », jamais. « Artiss », tiens ! L’entrée des artiss ! Ni dans mon mail, ni au téléphone, ni nulle part. Artiste c’est caca, c’est tout petit petit ; ça vaut que dalle, c’est très très pauvre. Par ici la sortie, l’artiss ! D’ailleurs voilà comment je vais le rédiger mon prochain mail à tes confrères de start-up, tes potes formatés Jaguar-Rolex, écoute bien : « Bonjour. Porteurs d’un projet culturel à haute valeur symbolique et sociale, nous disposons d’un budget confortable et sommes à la recherche d’une entreprise dynamique et innovante, qui assurera la conception de notre site web à l’international. Nous avons le plaisir de vous annoncer, eh oui, que vous faites partie de la short-list des meilleurs acteurs que nous avons sélectionnés… etc etc… »
– C’est qui « nous » ?
– Nous ? Ben ma maman, ma copine, mon chat Lumo et moi ! Ducon !
Artiste. n.m. vx. Désignait autrefois un individu, généralement isolé, qui s’adonnait à l’un des beaux-arts. Au cours du XXIe siècle, il disparaîtra progressivement au profit de l’entrepreneur-technoplastique (ETP).
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15 avril 2011 à 20:08 |
Salut Nico, c’est marrant je passe au moment où tu réapparais. Cela ne s’arrange décidément pas. Tu n’as pas essayé le monastère tibétain pour donner un peu de sens à la vie ? Tu fais comme ci la vie devait être comme tu la vois et après tu te lamentes. Sur vos blogs vous me faites penser à des gens qui ne veulent plus rien apprendre de la vie.
À quel moment est-on artiste ou pas ? Qu’est-ce que l’art exactement ? C’est sur cette ambiguïté qu’il existe des consensus le plus souvent pathétique qui n’ont pas servi à Baudelaire ou Balzac et tant d’autres de leur temps. Ton discours ne veut rien dire. Tu te poses de bien mauvaises questions.
Quant à ton projet, ne me dis pas que tu es juif ? Car on dirait une opération très répandue qui consiste à vouloir se faire un nom grâce à la Shoah. Tu arrives un peu tard.
(Vidéos supprimées par l’admin.)
De plus es-tu bien sûr de connaitre ton sujet d’artiste, la Shoah ? C’est délicat. La mémoire, tu comprends.
15 avril 2011 à 20:30 |
Ah c’est gentil de s’arrêter deux minutes, lumineux Diogène. Mais cet arrêt, outre qu’il puisse sembler intrusif, me semble par trop bref, ainsi que le démontrent ces bêtises grotesques et pataudes que vous proférez sans avoir eu connaissance éclairée de quoi que ce soit, en particulier du document SIX MILLIONS constitué par mon projet (téléchargeable, voir lien).
Par ailleurs je vais très certainement supprimer ces trois vidéos, un peu encombrantes ici vous en conviendrez – puisque malgré votre grande solitude céleste et votre maladie, vous n’êtes pas totalement stupide.
Pour ce qui est du « sens à la vie », je vous remercie, ça va, j’ai quelques idées.
Enfin, vous serais obligé de respecter le voussoiement, à l’avenir. (Si d’aventure vous deviez repasser nous faire coucou ici…)
15 avril 2011 à 22:00 |
Dites-vous que ce monsieur a peut-être tiqué, avec raison et quelque retard, sur cette expression ambigüe de « mémorial pour la Shoah » (cf. la lutte pour le SIDA) ; le malentendant aura pensé que vous aimiez boire votre coup de rouge et gober votre sandwich au pâté en posant devant un objectif près de l’innocent sourire de la célèbre filleule d’un proxénète important.
Que d’amalgames…
À vous de bien porter le nom d’artiste de façon à participer au changement de sa représentation commune ; avez-vous seulement une paire de Ray-Ban ? Vous voyez bien que vous ne faites aucun effort, cherchez de ce côté-là. Vous fraieriez si bien lunetté proprement…
(Préférez « de ».)
15 avril 2011 à 22:32 |
Ah oui, ça ne va pas du tout ça ! Faites-vous vite une beauté et créez (pardon pour le presque gros mot) votre propre identité visuelle transmissible oralement. L’idéal consiste à éructer un mot inconnu qui se comprend, une sorte de néologisme globuleux : Le Bureau des affaires créatistiques, par exemple.
La reformulation que vous envisagez est… dussolienne ! Bravo. Suggestion : tentez de caser un fameux « vous êtes éligible », ça plaît, un peu comme… « l’accidentologie du conducteur », tous ces cuistrismes passent bien, vous verrez.
N.B. : À Paris, 40 mille artistes, dont seulement 2 mille vivent de leur art.
Dans les années 80, une étude auprès des enfants montrait que ces derniers représentaient majoritairement l’artiste avec une barbe et chaussés de sabots. C’est peut-être ces enfants devenus grands que vous avez interrogés dans votre entourage…
16 avril 2011 à 05:23 |
Comme toujours, cher Nicolaï, tes réponses sont dans tes questions, et lycée de Versailles, tu m’en veux pas de te tutoyer, hein,puisque je dis tu (etc.)
J’espère qu’on va partager bientôt un coup de rouge, un bout de pâté, dans un bistrot bien fâmé. Tu peux inclure LEO NEMO dans ton groupe, mais je crains que tu n’obtiennes le même effet de la part de Badeplafond.
16 avril 2011 à 11:06 |
Beaucoup aimé votre post. Sur les sites web regroupant des artistes (souvent des peintres en effet) il y a souvent un dessin de pinceau ou un logo qui fait ringard, « cheap »…. C’est ce que j’aurais dit si vous m’aviez « interrogé »…. Bonne chance pour votre projet Six millions (téléchargé, mais pas encore lu..). C’est fou comme il y a des gens bizzares, oiseaux de mauvais augure, je vous trouve bien sympa avec ce « diogène » qui se croit superieur, la classe!
16 avril 2011 à 13:00 |
@A1. Non non, il n’a pas tiqué du tout. Ce n’est pas là-dessus qu’il a buté. J’ai écrit « pour » vous avez raison c’est un peu étrange (quoiqu’on puisse considérer ça comme une ellipse – pour le souvenir –), mais comme il y avait déjà deux « de » avant, j’ai trouvé « pour » plus adapté. Bref. (Et puis je ne me suis pas enregistré non plus hein, c’est sorti peut-être différemment.)
Suis-je mal réveillé ? : je n’ai pas compris votre allusion au « proxénète important », de quoi s’agit-il ?
Je ne porte pas de Ray-Ban, car je perds trop souvent mes lunettes de soleil.
@ArD. Me faire une beauté ? C’est vrai c’est pas bête ça. Mieux : je vais me déguiser. En André Dussolier je ne sais pas en revanche… :)
J’ai interrogé, outre plein de parisiens peu farouches, mes nombreux amis de la francophonie, établis tant au Canada qu’en Nouvelle-Calédonie, en passant par la Guyane française. C’est finalement un panel extrêmement représentatif.
@Claude. Pas reçu ton zérocisse encore (j’ai un ancien numéro), annonce-toi ami ! :)
Oui « Bad Plafond » a encore frappé du fond de son tonneau, j’ai dû supprimer encore un message. En fait il prend les blogs pour des tribunes libres. Je n’aime pas blacklister ni censurer, par principe, mais quand c’est nécessaire…
Vivement le rouge (sur zinc).
@Stéphane. Merci pour vos encouragements.
16 avril 2011 à 20:27 |
«A haute valeur symbolique et sociale…». Voilà qui me semble bien –encore que je sois une piètre conseillère en matière de négociations financières – pour convaincre vos futurs interlocuteurs. Vous dites «valeur», et ils entendront «retour sur investissement fructueux» ou quelque chose comme ça, bref des termes et expressions qui leur parlent, des concepts qu’ils comprennent. Sinon, comment voulez-vous… :)
Je vous souhaite bonne chance dans vos recherches et vous salue, l’artiste!
17 avril 2011 à 09:24 |
Mais le proxénète important, c’est le parrain de la fille du borgne, évidemment ! (Ces gens-là méritent aussi le respect… Je m’en veux un peu.)
http://tinyurl.com/3gpzn4p (il est conseillé de cliquer ventre vide)
Vous circumnaviguez intemporellement l’universel (oh le poids, mettons plutôt que vous circumnaviguez universellement l’intemporel) et je vous parle « d’actualité » (encore un mot sale), quelle quiche je fais.
17 avril 2011 à 09:28 |
Disons que « j’évoque de l’actualité » ; un article partitif ça fait encore plus sale.
27 avril 2011 à 15:56 |
Salut Nicolaï,
Je comprends très bien ce que t’as pu vivre, l’ayant vécu moi même étant moi même un jeune rêveur (mais sans argent, donc très proche de l’artiste) qui a voulu, il y a deux ans créer ma propre plateforme de financement participatif…
Utopie à l’époque selon beaucoup, mais bon…
Tout cela pour te dire, que malgré ses premières déconvenues, j’ai acquis pas mal d’expérience, que je serais ravi de pouvoir partager avec toi…
Je t’envoie un mail pour que l’on en discute si tu le souhaites…
Ce dont je suis sûr, c’est que l’on ne peut peut-être pas compter sur la puissance financière, mais que l’on peut compter sur sa détermination et son engagement…
Nicolas Dehorter
1 mai 2011 à 23:45 |
Excellent ! :-))
1 juin 2011 à 11:55 |
Mouhahahahaha !
Castagne avec les hommes en gris en vue… Parfaite, ta seconde lettre. Vu qu’il n’y a désormais plus que le pognon qui compte, faut les frotter au portefeuille, ces cuistres (comme dit parfaitement ArD !)
Invente aussi un directeur de comm’, et sois difficilement joignable (moins on a besoin des autres, plus ils vous rappellent…) Enfin, n’hésite pas à être capricieux, puisque les gris confondent caprice et caractère ! :0)
Bisous !